D’après nos petites études, plusieurs Malgaches se lassent des influenceurs. Pourquoi ? C’est ce que nous allons vous faire découvrir aujourd’hui ! On a demandé à une vingtaine de personnes issues de différents milieux leurs avis concernant nos influenceurs à Madagascar.

Le premier point commun c’était que « d’autres influenceurs sortent du lot comme La page de Tefi, Aaron en parle, Vonjy Razafitsifa , etc. en nous proposant des contenus diversifiés , très intéressants et s’engagent pour des causes. Cependant, on a déjà conclu depuis le début que la nouvelle génération veut de l’authenticité. « On ne veut plus se limiter à des memes content et surtout, on n’en veut plus des clichés que véhiculent les influenceurs ». Un contenu de l’influenceur répétitif et sans valeur ajouté. Les jours passent, et les posts se ressemblent. Nombreux sont les influenceurs, les marques et les organismes à oser s’approprier des causes virales pour la simple croissance de leur présence en ligne.

Du reste, il devient bien rare de trouver du contenu original chez nos influenceurs, qui ne brillent pas par leur créativité artistique, mais par des clichés instaurés. « Il est temps que ces professionnels de l’influence innovent ». Puis vient le problème des fakes influenceurs et de l’engagement rémunéré. La fin justifie-t-elle les moyens ? Des influenceurs ont recours à des abonnements rémunérés et autres raccourcis pour faire croître fictivement leur audience.

Notre avis

Si tant d’utilisateurs se détournent désormais des grands influenceurs présents sur les réseaux sociaux, c’est que le contenu sponsorisé répétitif a perdu de son effet. Les nouvelles générations préfèrent les personnes ayant un réel talent, ceux qui s’engagent, ou encore ceux qui sont actifs et authentiques. En fin de compte, peut-être que plusieurs ont perdu cette authenticité en cours de route ou se contentent de copier. Dès lors, l’authenticité (sens propre et figuré) est devenue le cœur du marketing d’influence et les marques se doivent de connaître leur public dans les moindres détails et de comprendre comment engager de fans en ligne.

En bref, sur la Toile comme ailleurs, auprès de jeunes comme d’un public plus âgé – il faut être pertinent. Le consommateur n’est pas idiot et il devient de plus en plus méfiant à l’égard de ce qu’il aperçoit sur les réseaux. Le marketing d’influence, c’est bien, mais… faut-il encore savoir comment s’en servir ? Le succès d’une campagne d’influence ne se repose pas sur les nombres d’abonnés, mais aussi sur la qualité de la communauté (déjà, savoir si la communauté est adaptée à votre objectif, aura le pouvoir d’achat, etc.).