Dans la peau d’une fille mince !

Oui j’ai vécu des reproches arrogants sur mon physique et je le vis encore aujourd’hui…

 « Tu ne manges pas assez… ». Ce fut l’une des remarques la plus courante dans ma vie. Comme si être mince était un choix. La plupart des gens ne connaissent pas à quel point les personnes qui souffrent de maigreur font tout pour gagner un peu de poids. Ma maigreur a fait l’objet des remarques depuis la primaire jusqu’à l’université. Malgré le fait que je suis quelqu’un qui a une très forte estime de soi, que je fais partie de ces personnes qui pensent que l’avis des autres ne doit pas toucher notre manière de vivre, ces remarques ont été blessantes et surtout quand cela  venait des proches qui comprenaient la situation dans laquelle j’étais. En effet, j’ai porté dans mon cœur ce genre de remarque durant des années, et c’était difficile pour moi de m’en défaire. Mon complexe a débuté avec le genre de vêtement que je portais, ensuite en essayant de manger des fortifiants et en suivant un régime grossissant.

Le fait est que, depuis toujours, j’ai eu un problème de prise de poids, ce qui n’a jamais pu être expliqué. A ce qu’on me dit souvent, c’est naturel et je n’y peux rien. Après des années, j’ai appris à accepter petit à petit mon corps. Pas seulement dans le sens où j’ai accepté le fait d’être petite, mais également j’ai compris à quel point il faut être reconnaissante envers moi-même.

Pour mon cas, le problème était que je n’acceptais pas réellement ce que j’étais, ce que je suis. Voulant ainsi par tous les moyens gagner du poids, je n’y arrivais pas. Depuis que je vis bien dans ma peau, j’ai pris des kilos en seulement un mois.

Ce message est adressé à toutes les personnes qui comme moi ont dans le cœur les séquelles des remarques blessantes sur leur physique. Soyez bien dans votre peau parce que c’est le seul moyen de vous épanouir dans la vie. Mais également pour toutes ces personnes qui jugent trop mince, trop grosse, dites-vous que chacun a son histoire que vous ne comprendrez pas, que vous n’imaginez pas le poids de vos mots.

Princia SR.