Plus une aventure que de vacance. Un petit détour à Antsirabe ! La petite ville située à seulement 150 kilomètres de la capitale de Madagascar. La route n’a pas été longue, on l’a fait en quatre heures. Même faisant plusieurs fois l’aller-retour de cette ville, j’avais encore tant de choses à découvrir. Et oui, Antsirabe avait aussi beaucoup de faces cachées à offrir. Pour nous assurer d’un séjour inoubliable, on a atterri à l’Hôtel Menabe’L Antsirabe. Quoi de mieux ? Une chambre tout confort avec une vue sur la piscine, calme et paisible. L’idéal pour une thérapie. Même étant fatigués en arrivant, on a quand même vue les merveilles d’Antsirabe la nuit. Le plus étonnant, c’est que même à 20 heures du soir, il y a encore des pousy qui sont prêts à embarquer.

Pour faire le tour le lendemain, on a décidé d’aller au fameux lac aux légendes Tritriva. D’après Google Map, 20 kilomètres en voiture. Avec le peu d’essence qu’il nous restait, on a quand même décidé d’y aller. Surprise ! C’est une route secondaire. Bref, aussi positifs que nous soyons, on a continué. Plus que 6 kilomètres en voiture… La voiture n’a pas coopéré, on risquait de ne plus pouvoir revenir. Pas question d’abandonner, je voulais voir ce lac.  Seule solution ? On y va à pied. On a garé la voiture à Belazao. Un gentil monsieur nous y a conduits à pieds.  

Après une longue marche de 9,8 kilomètres, on était finalement arrivé à destination. Nos pieds pleuraient de l’intérieur, le soleil nous brûlait le visage. J’appelle cela de la persévérance. Quelle vue paradisiaque, avec la couleur du lac qui est seulement époustouflante. Quelques séances photos aux alentours, une petite pause de 10 minutes et on a évoqué la question : « Comment va t-on rentrer car nos pieds arrivaient à peine à bouger ? ». On a eu de la chance ! Encore une gentille personne qui nous a emmenés en voiture. 

C’est seulement arrivé dans la voiture que je me suis rendue compte que j’ai vu des paysages merveilleux, des personnes chaleureuses qui nous ont salués tout au long de la route. Mais aussi la grandeur d’Antsirabe. Je me suis dites que même si je serais malade le reste du vacance, que mes pieds ne voudront plus marcher, cela en valait vraiment la peine.

Princia SR