Et si la perverse narcissique, c’était moi ?

On a tous déjà rencontré dans notre cours de vie, un pervers narcissique. Une personne qui prend contrôle, comme on dit, un manipulateur sans cœur ayant différentes facettes. Et si cette personne, c’était nous ? Et si la personne qui rejette la faute sur les autres, destructeurs et sans empathie, c’était nous ?

Le profil de la perversion narcissique se développe durant l’enfance. Des personnes confrontées à des violences, peut-être à un passé difficile, ce qui l’a conduit à une destruction émotionnelle, provoquant ainsi son trouble de personnalité et cela se développe de jour en jour. Il est vrai qu’on dit souvent qu’il faut fuir ces personnes, qu’ils ne se remettront jamais en question, mais voyons l’angle d’une autre manière.

Sommes-nous toujours conscients de nos actes ? C’est vrai tout le monde accuse tout le monde d’être telle et telle, mais on n’a jamais songé à retourner la situation. On blesse les autres dans un contexte où pour nous, nous avons une bonne raison et si les autres nous blessaient car eux aussi ils ont une bonne raison ? Et si  eux aussi ont leurs histoires ?

Ceci est mon histoire, vous risqueriez d’être choqué

Après une phase de crise existentielle en fin Février, j’ai rué sur Internet, me demandant des questions qui ne devront même pas se poser, des pourquoi défilaient sans cesse dans ma tête. Je ne pouvais en parler à personne parce-que je me suis dit que cela ne concernait que moi-même. Alors je ruais sur internet, cherchant une explication sur ma personnalité. Elle m’a avoué qu’en effet, je suis une manipulatrice perverse narcissique, une personne vide d’émotion qui prend contrôle à tous ce qui bouge. Que cette maladie fait que je détruis mon entourage.

Suite à cela, j’ai lu certains témoignages, j’ai commencé à me demander pourquoi et comment je suis arrivée à ce stade ? Et si je n’en suis pas une suis-je une personne toxique ? Comme j’ai dit, c’est une suite de questions qu’on a du mal à répondre. Je me suis détachée petit à petit de mon entourage, me renfermant sur moi-même et essayant de trouver la solution à cette maladie. Puis j’ai rencontré une personne qui m’a fait comprendre que chacun de nous mérite de vivre une vie pleinement, il faut juste avoir le courage de tout recommencer et de se reconstruire de la bonne manière.

Je côtoie plusieurs personnes qui ont le profil d’un pervers narcissique, et je peux dire que le mythe de : « Ces personnes ne  se remettent jamais en question est faux ». Je voudrais que les gens comprennent que nous aussi on souffre et que nous aussi nous ne sommes pas heureux.

Princia SR.