Ne pas être invité est déjà pénible en soi, et ça se comprend. On se demande si quelque chose ne va pas chez nous ? Pourquoi personne ne veut de notre compagnie ? A mon avis, si cela se produit de façon répétée ou que ceux dont vous recherchez l’attention vous font comprendre que vous ne correspondez pas à leurs critères, c’est particulièrement décevant. “ Il y a des clans de jeunes qui font des trucs super, mais tu vois bien qu’ils ne te trouvent pas assez bon pour aller avec eux. ”

À ce qu’on dit, l’une des causes principales de cette impression d’être exclu provient d’un manque affectif pendant l’enfance. La croyance va ensuite se renforcer à travers des pensées et des paroles telles que « je suis de trop », « je ne me sens pas à ma place », « on ne veut pas de moi car je suis différent ». Ceci provoque un mal-être particulièrement visible à l’adolescence et qui se poursuit ensuite. Mais des fois aussi (surtout), cela vient de la pression sociale, des préjugés et de l’entourage.

« Depuis toute jeune, je rencontre de très grosses difficultés à m’intégrer dans des groupes des personnes. Il y a réellement quelque chose chez moi qui génère une sorte d’antipathie et je ne comprends pas ce que c’est, dans la mesure où je suis respectueuse, curieuse, que j’ai envie de faire des rencontres, d’échanger… Je n’ai pas peur du rejet et j’en ai l’habitude même, mais je ne comprends pas et peut-être que je ne comprendrai jamais pourquoi. J’ai cette sensation de passer au second plan quoique je fasse, et ça même si je fais beaucoup d’effort.

Parfois, il n’y a que de la méfiance vis-à-vis des nouveaux venus dans un groupe, de la part des personnes déjà installées. Parfois encore, il n’y a pas de rejet réel, ou d’intention de rejeter, mais simplement de l’indifférence ou de la distraction : seulement les personnes hypersensibles ne le supportent pas. Car il y a aussi cela : la question de notre vulnérabilité à la non-reconnaissance et la non-acceptation par les autres. Notre peur du rejet peut nous faire voir des rejets là où il n’y en a pas. De toutes les peurs, la peur du rejet est la plus dangereuse, car pouvant provoquer pour de bons ce qu’elle fait craindre. Se rendre trop demandeur, ou trop prudent, etc. Ce qui peut provoquer une mise à l’écart réelle.

Que faire ?

En tout cas, le gros décalage entre vos attentes et vos qualités qui devraient vous permettre de vous intégrer facilement ainsi que la réalité est en train de vous faire douter violemment de vous. Il faut réagir et se mettre en action. Avez-vous pu demander auprès de vos proches, en leur expliquant votre problème relationnel, et en recueillant leur avis ?

Se comprendre, s’accepter, s’épanouir !

Princia SR.